• La lune fut depuis longtemps un objet de cultes divers.

    Associée à tout ce qui est nocturne, mystérieuse, inquiétante, elle est liée à la fécondité et la féminité.

    Les cérémonies dédiées à la Lune étaient très fréquentes au VIe siècle. Les chasses aux sorcières de l'époque associaient souvent sabbats et cultes lunaires.

    De nos jours, on tient compte de la lune pour les plantations (pour les jardiniers) et des personnes se réuniraient les nuits de pleines lunes près de Marseille, dans un coin reculé du massif de la Sainte-Baume. Des rites secrets seraient pratiqués.

    La Lune


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  • Arches naturelles ou ponts construits, les ponts du Diable sont très nombreux : ponts d'Olargues ou de Saint-Guilhem (Hérault) ; à Céret (Pyrénées-Orientales), la seule arche du Diable a 45 mètres d'ouverture, s'élève à 29 mètres.

    Le pont Valentré de Cahors est également attribué au Diable. L'histoire dit que l'architecte vendit son âme au Diable contre une accélération des travaux ; ce qui se passa. Mais l'ouvrage achevé, l'homme n'accepta de livrer son âme que si Satan parvenait à apporter de l'eau aux ouvriers dans un tamis. Furieux d'avoir été dupé, le Diable s'enfuit, abîmant au passage l'angle de la tour centrale du pont, à l'endroit même où plus tard, on plaça la sépulture d'un démon !

    D'autres ponts sont associés au Diable : A Bellecombe-en-Bauges (Savoie), il fallut promettre à Satan l'âme du premier né après l'achèvement des travaux ; le maçon allait être père mais, juste avant, c'est une truie qui mit bas. Le diable fut berné. La même histoire s'applique en bien d'autres endroits, comme le pont de Krac'h (Finistère).

    Sur la Loire, le long pont de Beaugency est lui aussi le support d'une légende où le Diable intervient, tout comme au pont d'Avignon.

    Pont de Valentré :

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