• Les vases de Cap-Sizun (Bretagne)

    Au début du XVIIe siècle, le Cap-Sizun était un centre important de sorcellerie. A l'époque, des personnes pratiquaient de faux exorcismes et avaient acquis une véritable habileté et prétendaient pouvoir guérir toutes sortes de maladies.

    Ils s'inspiraient de rites dédiés à l'Enfer.

    Ces pratiques avérées, incite, un peu plus de deux siècles plus tard, Hyacinthe Le Carguet (un érudit) à regarder de près les vases enterrés et retrouvés fréquemment dans la région. Certains contiennent des ossements. Ces poteries qu'il n'identifie pas comme des urnes cinéraires gauloises, ont servi jusqu'à une époque récente, aux incantations et aux maléfices.

    Certaines familles, très rares, gardent jalousement secret des rites employés à l'enfouissement des vases.

    Ainsi, les vases furent oubliés après qu'un prêtre, le Père Maunoir, fasse disparaître ces superstitions.

    Les sorciers convertis ont deux possibilités alors :

    - soit enlever les vases enfouis, c'est reconnaître la puissance magique et retomber dans l'ancienne superstition et ils ne le veulent plus,

    - soit ne pas les enlever et c'est déclarer qu'ils ont cessé de croire au pouvoir magique des vases.

    Régulièrement, ces poteries sont mises à jour. Lorsque les archéologues font des fouilles, ils prennent soin d'avoir avec eux un objet bénit ou autre chose de protecteur sur eux. Aussitôt qu'une poterie a été découverte, de l'eau bénite y est jetée à l'intérieur de la poterie pour bénir l'objet.

    En 1840, une sorcière fut brûlée vive dans sa maison  par les personnes qu'elle terrifiait.

    VASE BIS 001


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