• La mort et les funérailles sont entourés d'un grand nombre de superstitions, interdictions et croyances.

    A l'approche de la fin, l'entourage d'un malade condamné devait faire l'acquisition d'un bonnet de coton neuf dont serait coiffé le mourant après son décès. Sitôt la mort constatée, la "prière de l'âme" était prononcée par la personne autorisée de la paroisse. Puis, on arrêtait les horloges, on les retournait contre le mur et on recouvrait d'un linge toutes les glaces et miroirs de la maison. Les volets et les rideaux devaient rester ouverts pour que l'âme du défunt puisse prendre son envol. Il ne fallait pas oublier de jeter l'eau se trouvant dans un récipient non couvert car l'âme du mort pouvait y venir s'y laver ses éventuelles souillures (venant d'une croyance disant que l'ange de la mort, immédiatement après avoir frappé, lave son glaive dans l'eau de la maison).

    La famille proche arrêtait tout travail ou toute occupation pendant le reste de la journée.

    Les "changeuses", souvent des vieilles femmes de la commune, étaient chargées de préparer le mort en lui mettant ses plus beaux habits pour "qu'il ne se présente pas nu devant le seigneur", ses bijoux pour une femme, une branche de buis entre les doigts et elles parfumaient la chambre mortuaire de sauge, de thyn, de menthe. Dans certaines communes du Berry, on plaçait une pièce de monnaie entre les dents du défunt pour qu'il se "paye" un "bon saint Pierre" (celui qui ouvre les portes du paradis).

    A Romorantin, pour annoncer l'inhumation, un homme parcourait la ville avec une clochette à la main et annonçait le jour de la cérémonie.

    Lors de la procession vers le cimetière, les chevaux ou les boeufs étaient guidés avec douceur. S'il s'arrêtaient, c'était signe que le défunt avait besoin de prières. Tout le cortège s'agenouillait et priait jusqu'à ce que l'attelage redémarre.

    Il était interdit de procéder à un enterrement après le coucher du soleil. Sinon cela annonçait un autre décès dans la commune dans les jours qui suivaient.

    idsarfgr


    2 commentaires
  • A l'heure d'internet et de l'ordinateur, aujourd'hui largement présents dans les foyers, la croyance aux êtres surnaturels et, en premier lieu, au Malin, est toujours bien vivante.

    En Bretagne, on prétend que le Diable fait régulièrement son apparition, prenant "possession" d'hommes ou de femmes, sur lesquels il faut alors pratiquer des exorcismes.

    De nos jours, un prêtre dans chaque diocèse est chargé de ce travail.

    Des scènes sont également représentées dans des églises, où l'on peut voir des possessions.

    Alors, juste des croyances ou réalité ?

    Chacun voudra bien y voir ce qu'il veut, suivant des convictions.

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