• Un photographe, Charles Géniaux, rencontra un jour une authentique sorcière de Bretagne : Naïa. Contre un peu d'argent, un enfant le conduisit à elle dans les ruines d'un château où elle résidait.

    Il la décrivit comme une impressionnante et authentique sorcière.

    La sorcière ne veut pas être prise n'importe quand en photos, pour garder une certaine image d'elle. Elle dira à un moment de leur conversation :

    "Ainsi tu parles de moi dans les journaux, et du dessineras ma figure ? Dis-leur aussi que je ne suis pas une sotte bonne femme, comme leurs somnambules de ville. J'ai la puissance, moi, et Gnâmi est plus fort que la mort !"

    Le photographe rétorque alors :

    "Gnâmi ? Quel est ce Gnâmi dont vous parlez ?"

    Elle lui répondra : "Il est celui qui peut, qui veut. Celui qu'on ne voit pas !"

    Le photographe précisera dans son livre "Une Bretagne si étrange" que la sorcière avait des yeux qui le fascinait. Il qualifie la sorcière de jeteuse de sorts. 

    Naïa ; 

    NAIA 001


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  • Au début du XVIIe siècle, le Cap-Sizun était un centre important de sorcellerie. A l'époque, des personnes pratiquaient de faux exorcismes et avaient acquis une véritable habileté et prétendaient pouvoir guérir toutes sortes de maladies.

    Ils s'inspiraient de rites dédiés à l'Enfer.

    Ces pratiques avérées, incite, un peu plus de deux siècles plus tard, Hyacinthe Le Carguet (un érudit) à regarder de près les vases enterrés et retrouvés fréquemment dans la région. Certains contiennent des ossements. Ces poteries qu'il n'identifie pas comme des urnes cinéraires gauloises, ont servi jusqu'à une époque récente, aux incantations et aux maléfices.

    Certaines familles, très rares, gardent jalousement secret des rites employés à l'enfouissement des vases.

    Ainsi, les vases furent oubliés après qu'un prêtre, le Père Maunoir, fasse disparaître ces superstitions.

    Les sorciers convertis ont deux possibilités alors :

    - soit enlever les vases enfouis, c'est reconnaître la puissance magique et retomber dans l'ancienne superstition et ils ne le veulent plus,

    - soit ne pas les enlever et c'est déclarer qu'ils ont cessé de croire au pouvoir magique des vases.

    Régulièrement, ces poteries sont mises à jour. Lorsque les archéologues font des fouilles, ils prennent soin d'avoir avec eux un objet bénit ou autre chose de protecteur sur eux. Aussitôt qu'une poterie a été découverte, de l'eau bénite y est jetée à l'intérieur de la poterie pour bénir l'objet.

    En 1840, une sorcière fut brûlée vive dans sa maison  par les personnes qu'elle terrifiait.

    VASE BIS 001


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  • Une croyance concerne les livres magiques ou de sorcellerie qui seraient gardés dans des presbytères.

    L'Agrippa, le livre de la clavicule du roi Salomon, le Vif, le Négromans, l'Egromus et autre Petit Albert sont parmi les plus cités mais rien n'atteste leur réelle existence.

    Au XVIIIe siècle, François Merret rédige un manuel de sorcellerie (déposé aux archives départementales du Finistère). Ce manuel est un ensemble de formules utilitaires. C'est un ensemble de textes tirés de rituels de sorcellerie en usage dans les siècles antérieurs. Y figure également une formule pour se rendre invisible qui fait intervenir le chat (souvent utilisé en sorcellerie).

    Ce rituel est cruel pour le chat, aussi, je n'en donnerai pas les détails.

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  • Titre : Le Diable existe-t-il ?

    Auteur : Jacques Duquesne

    Editeur : Plon

    Prix : 19,00 €

    "S'il existe un Dieu bon et tout-puissant, comment le Mal est-il possible ? Une rude question. A laquelle toutes les civilisations ont répondu qu'il existait aussi un "prince ds ténèbres", le plus malin des méchants, le Diable..."

    DIABLE 001

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