• Au Moyen-Age, on perçoit la sorcière comme  la première femme d'Adam : Lilith, symbole du Mal. 

    En 1326, sous le pape Jean XXII, la sorcellerie est passible du bûcher. 

    Sur tous ceux qui ont été brûlés, les historiens estiment que 80 % des condamnés au bûcher pour sorcellerie étaient des femmes. Pour le reste, c'étaient surtout des personnes vivants en marge de la société comme des vagabonds ou des personnes ayants des troubles mentaux par exemples.

     


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  • Dans les Alpes-de-Haute-Provence, on appelait les sorciers et les sorcières des "masques" et l'on disait d'une personne victime d'un mauvais sort qu'elle avait été "emmasquée".

    On disait autrefois qu'on pouvait échapper aux envoûtements en jetant des pois chiches un par un dans un puits. On y disait aussi qu'il était facile de reconnaître les sorcières au lavoir : la femme qui lavait son linge dans l'eau, qui y trempait ses mains et les ressortait sèches en était une...

    Les paysans et les bergers redoutaient aussi les fantasi, des esprits maléfiques qui rôdaient la nuit dans les bergeries pour entraîner les moutons au dehors, suffisamment loin pour les perdre.

    Le follet, ou armati, c'est-à-dire "la petite âme" rôdait aussi dans les litières des brebis et y faisait parfois entendre sa petite voix, flutée comme du cristal qu'on fait tinter. Cet esprit follet, rapide comme le vent, prenait plaisir à jouer mille mauvais tours aux êtres humains. 

    Pour protéger leurs troupeaux, les bergers prononçaient des formules de conjuration, appelées gardes ou jets, qu'ils se transmettaient de père en fils ou d'ancien à nouveau.

     

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